En 25 juin 2014, la loi bancaire n°113-12 qui constitue un cadre législatif pour les banques participatives dites aussi islamique a été adoptée dans la chambre parlementaire. Si on vous demande une définition de la banque islamique, on peut dire que c’est une banque participative qui effectue les mêmes opérations que la banque classique sauf que cette dernière ne répond pas aux mêmes valeurs et règles de fonctionnement. Alors quelles sont les règles de fonctionnement de la banque islamique ? Et quelle est la différence entre cette dernière et la banque classique ?
Contrairement à la banque classique , les opérations effectués par les banques islamiques doivent être conforme avec les principes de la charia même si les deux banques, islamique et classique ont des objectifs de rentabilité et de réaliser un gain.
La banque islamique s’oppose au système bancaire classique qui repose sur le paiement des intérêts et elle ne peut jamais donner des crédits qui engendrent des intérêts car la notion d’intérêt ou riba est interdite en islam.
Une banque conventionnelle ne supporte pas les pertes. Le risque n’est donc pas partagé avec l’entrepreneur. La finance islamique, quant à elle, repose sur cette notion de partage ce qui signifie que les risques sont partagés entre l’investisseur, l’entrepreneur et la banque. Aussi bien, les bénéfices que les pertes, tout doit être partagé avec un système financier islamique.
Alors que les banques conventionnelles ne partage pas les pertes avec ses clients, la finance islamique repose sur la notion de partage entre les trois personnes qui participent dans le projet (investisseur, entrepreneur, banque), les bénéfices comme les pertes sont partagés dans le système financier islamique.
Les opérations financières effectués par la banque islamique doivent être adosser par un actif tangible c’est-à-dire que le bien réel qui constitue l’objet de la transaction doit être clairement identifié ce qui garantit sa traçabilité alors que les produits d’assurances sont considérés comme un bien réelle .Grosso modo, la finance islamique interdit le commerce d’argent écarte et tous les profits tiré d’une transaction purement financière
Sources : http://www.riba.ma/