La Mourabaha est un produit phare de la finance participative, la grande partie des ménages au Maroc est friande des maisons et de l’immobilier, la difficulté pour réaliser ce souhait s’intensifie pour la partie non bancarisée, comment acquérir un bien immobilier sans faire recours à la banque, en étant salarié, il est difficile de procurer une somme d’argent pour l’acquisition d’une maison et assurer son logement et sa stabilité, mais, les Marocains le font grâce aux longues économies qui viennent au détriment de la consommation et la qualité de vie.
Plus qu’informer, le nouveau dispositif permet même au client de charger sa nouvelle banque d’accomplir toute la procédure à sa place. Ainsi, celle-ci peut être mandatée pour demander à l’ancien établissement du client la liste des organismes qui prélèvent de l’argent sur son compte ou qui lui en virent. Bien sûr, l’établissement qui perd un client, ayant moins à gagner dans l’opération, il n’est pas exclu qu’il traîne des pieds avant de s’exécuter. Et c’est à dessein que le code signé par les banques prévoit que l’information soit communiquée entre établissements dans un délai de 30 jours, ce qui reste un délai plutôt généreux pour une opération aussi basique, de l’aveu même de directeurs d’agence.
À partir de là, la nouvelle banque du client se charge de transmettre ses nouvelles coordonnées bancaires aux organismes émetteurs de virements. Et elle en fait de même avec les autorisations de paiement en annulant les anciennes rattachées à l’ancien compte et en mettant en place de nouvelles. Là encore, pour rester sur des délais raisonnables pour le client, le tout doit être accompli en 30 jours maximum.
Précision importante, il faut noter que la nouvelle banque n’a pas d’obligation de résultat. En cela, les établissements protègent leurs arrières car l’issue de toutes ces démarches est loin d’être garantie. “Dans les faits, les circuits de communication entre les banques sont loin d’être infaillibles, et cela est encore moins vrai lorsqu’il s’agit de communiquer de nouvelles coordonnées bancaires aux opérateurs télécoms, aux gestionnaires délégués de l’eau et de l’électricité…”, explique un directeur d’agence. En bout de chaîne, le client doit encore clôturer son ancien compte, mais il ne peut charger sa nouvelle banque de le faire à sa place. Le dispositif de mobilité, tout en inscrivant l’opération dans un délai de 30 jours, ne fournit en l’occurrence qu’un modèle de lettre de demande de clôture de compte et attire l’attention sur les précautions à prendre dans ces cas (alimenter le compte pour apurer les opérations en cours, par exemple).
le compte pour apurer les opérations en cours, par exemple).
De même, le détenteur de compte ne peut s’en remettre qu’à lui-même pour traiter les éventuels contrats d’assurance-vie ou les prêts rattachés à son ancien compte. “La mobilité aurait pu jouer sur ce plan un rôle intéressant en permettant au client de transférer ses produits vers son nouveau compte”, estime un professionnel. Si effectivement Bank Al-Maghrib avait pensé étendre la mobilité à ces solutions également, les banques auront in fine réussi à faire pencher la balance de leur côté. La révolution se fera manifestement à petits pas.
Le fondement sociologique de cette réaction est la volonté de posséder sa propre maison, la culture des Marocains recommande vivement cette possession, que faire si j’ai besoin d’un logement convenable et je ne dispose pas des moyens sur le champ ? Encore pire, je ne suis pas ouvert sur les banques conventionnelles ?
De sa part, le client rembourse la banque participative par des redevances constantes sur une durée fixe. La cible concernée par ce produit reste variée et comprend : particuliers & professionnels (fonctionnaires, Salariés, personnes avec une profession libérale, entrepreneurs, Commerçants, MRE), bancarisés au Maroc et les sociétés.
Les services de La Mourabaha : • L’Acquisition d’une maison neuve ou ancienne à usage d’habitation • L’Acquisition d’un terrain pour la construction d’un logement à usage d’habitation • La possibilité d’intégrer l’ensemble des frais de transactions dans le financement Pour bénéficier de ses services, les banques participatives au Maroc attendent la finalisation du chantier de l’assurance Takaful pour pouvoir commercialiser les produits de la finance participative .
Source : http://www.monakom.ma/